Les tailleurs à Djibouti.

Publié le par Mamjo

Mon séjour de trois ans à Djibouti (2003-2006)
     La clientèle féminine traditionnelle porte ses choix sur les boubous colorés, les jupons longs en dentelle, les chemises à manches longues, les voiles.
   Le tailleur doit savoir répondre en temps utiles aux nouveaux courants de la mode qui touchent surtout les jeunes filles :
jupes portefeuilles, jupes serrées et courtes, jupes longues et droites, jupes moulantes... Vecteur principal de la mode : la télévision, paraboles et bouquets de chaînes influencent surtout les jeunes à travers des émissions spécifiques.
                            Costume traditionnel.

   Pour les femmes européennes, on pourrait presque parler d'exportation, puisqu'elles profitent des prix intéressants des tailleurs pour faire réaliser des vêtements dans des tissus chauds qu'elles porteront en France. Il s'agit souvent de copier des modèles ou bien de travailler d'après des catalogues de vente par correspondance ou des magazines féminins .
   Il existe 3 classes de tailleur:
-tailleur à domicile
-tailleur de rue : sa machine à coudre est même mécanique. Déconsidéré, il s'occupe des basses "besognes" : boubous,
robes simples, retouches... pour des prix très bas. A 80 %, ce sont des hommes qui travaillent.
-tailleur installé :
   Ces tailleurs louent en général un local où ils emploient en moyenne deux ou trois employés. Ses machines sont électriques et plus sophistiquées. Seul le tailleur Mahad se
distingue par sa taille et l'importance de sa clientèle.
    La couture étant l'un des divers métiers que j'ai exercé, j'ai pu moi-même constater et apprécier leurs capacités et leurs talents.

 

 

Robes de soirée, jupes, pantalons, vestes, sacs, trousses de toilette etc ... faits sur mesures, modèles proposés ou à la demande. Vous pouvez tout commander.
 
   
Si leur sort vous intéresse et pour en savoir plus sur leur travail et leur situation cliquez  ICI

 

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