Le Gros Ka, instrument des Antilles. (1)
Le Gwo Ka (ou gros tambour) est une expression musicale, d’origine africaine, qui a vu le jour dans les souffrances de l’esclavage. Son nom est donné à la danse et à l'instrument qui l'accompagne.
Le Gwo Ka est un tambour à membrane en peau de chèvre dont le corps est constitué par un de ces barils dans lesquels on acheminait les viandes salées vers les Antilles.
C'est une expression musicale, d’origine africaine, qui a vu le jour à l'époque de l’esclavage.
C'est un instrument de percussion qui se joue avec les mains, on l'utilise dans la musique traditionnelle guadeloupéenne. Il y a 7 rythmes basiques de gwoka: Kaladja, Menndé, Léwoz, Padjanbèl, Woulé, Graj, Toumblak.
Le gwo ka se caractérise par le fait que c'est le musicien (le marqueur) qui suit le danseur.
Le "boula" est le tambour rythmique d’accompagnement du gwo ka d'une sonorité plus grave que le tambour soliste ka. Le boula est fabriqué avec la peau d'un cabri mâle. Il joue le rythme central. Le plus petit : le markeur ou "maké" marque la mélodie.
Dans la rue piétonne, les musiciens et tous ceux qui se passionnent pour le gwo-ka se donnent régulièrement rendez-vous sur le traditionnel “bik a tanbouyé“ au son du ka, comme pour rendre hommage à celui qui fut d'abord élève du grand maître Carnot, dont la principale richesse fut de frapper avec talent une peau de cabri séchée tendue sur un tonneau. Ces musiciens ont accepté que je fasse la photo, SYMPA ! Merci !
La fabrication du Gwo Ka ICI