Les bédouins, leur vie quotidienne.

Publié le par Mamjo

Le chameau (dromadaire) est l'orgueil du bédouin, son bien le plus précieux après sa tente. Il le traite avec amour, il représente pour lui le symbole de l'élégance. Si vous regardez un chameau marcher, il se redresse et garde la tête haute. Quand le bédouin veut faire un compliment à sa femme, il la compare à une chamelle.
                    Vu de près, je trouve qu'ils ont de beaux yeux !

La femme se lève le matin la première et est occupée toute la journée à moudre le grain pour faire la Pita qui est la base de l'alimentation des bédouins. Elle trait les bêtes pour faire du fromage blanc, allaite les enfants et tisse les vêtements et la tente. La nourriture consiste en viande, lait, pain et volaille. Les animaux ne sont tués que pour les grandes occasions. Le matin , on mange du pain, laitages, jus de raisin, oeufs et thé. Les repas du midi et du soir comprennent viande de poule, riz, pain, soupe, thé et café. Le sang, le porc et le vin leur sont interdits.
Les enfants sont sous la responsabilité de l'épouse jusqu'à l'âge de 7 ans. Quand les garçons passent sous l'autorité du père, les filles restent sous celle de la mère jusqu'à leur mariage. (source revue "Hashomer Israël" )

 

Le vétement traditionnel comprend de larges caleçons, maillot de corps en coton sur lequel on revêt un large manteau et des souliers de cuir.
La femme porte de larges sous-vétements, une robe sombre et a la tête voilée.

   Nous sommes arrivés dans le camp juste avant la nuit et nous n'avons pas pu échapper à la traditionnelle promenade à dos de dromadaire. Nous sommes couverts car il fait froid le soir et la nuit dans ce désert.

Seulement voilà, je suis à l'arrière du dromadaire et regarder la tête que je fais ! A peine montée j'ai demandé vite fait de redescendre. Ayant des problèmes de lombaires depuis longtemps je ne supportais pas l'inconfort de cette monture. Alors j'ai fait la promenade à pied. Presque au pas de course. Non pas que ces montures trottaient trop vite mais parce que je courais d'un dromadaire à l'autre pour prendre en photos la trentaine de personnes avec qui j'ai fait ce voyage. C'était scabreux sur ce sol caillouteux et pierreux, d'autant que je me retrouvais avec 3 à 4 appareils à la fois. Une partie de rire et de bonne humeur.
Bref, j'ai flaché de tous côtés puis j'ai posé pour la photo (cheveux au vent) avec le dromadaire histoire d'en garder quand même un souvenir.

Publié dans Israël

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